Faits divers et anecdotes locales

 

Le 12 septembre 1819 : le village de Lavergne, témoin de violences inter villageoises

Il y a donc eu une rixe à Lavergne entre les habitants de Mayrinhac et ceux d’Aynac. Après avoir bu dans le cabaret Clavel, les deux groupes se battent dans le café Darnis. Un jeune homme d’Aynac est tué. Les coupables ont été condamnés à 3 mois de prison.

Le 20 juin 1886 : la bibliothèque

La loi de 1862 du Ministre de l’instruction publique demande aux mairies d’acheter une bibliothèque.
Mr Terrou, le maire insiste, lors d’un conseil municipal, « sur les sacrifices que se sont imposés les habitants de Lavergne pour établir la bibliothèque communale et acquérir les ouvrages qui la composent.»

Le 24 février 1889 : création de foires supplémentaires à Lavergne

Lavergne ne possédant que deux jours de foire, la veille des Rameaux et le 6 juin,
le conseil municipal constate que pendant neuf mois il n’y a pas de foires à Lavergne. Il propose donc d’en créer quatre nouvelles : lundi gras, le 5 mai, le 20 septembre et le 20 décembre.

Le 31 mai 1896 : le cimetière

Le conseil municipal décide de faire des travaux pour agrandir le cimetière. Il est prévu le défonçage du terrain à une profondeur de 1m60. Les roches extraites sont portées à bras par les ouvriers hors du cimetière.

Le 6 décembre 1903 : l’entretien du village

L’assemblée émet le vœu qu’il soit ordonné au cantonnier de nettoyer la traversée du bourg au moins une fois par semaine.
Le constat :
– Il ne racle pas les boues et les rues sont donc impraticables pour les piétons.
– Le mauvais entretien des fossés empêche l’écoulement des eaux.

Le 4 juin 1904 : Rupture entre la mairie et l’école

« Par suite des différences survenues entre la municipalité et l’instituteur, la tolérance accordée à la municipalité de déposer ses affaires et de tenir des assemblées dans la salle d’école des garçons doit cesser à bref délai. »
Le sieur Roche est d’accord pour louer une salle au rez de chaussée de sa maison sise en haut du bourg de Lavergne. Elle a un accès extérieur. Elle est assez vaste et éclairée. Le bail est de 4 ans et la location ne doit pas être supérieure à 70 francs.

Le 18 février 1906 : embellissement du bourg de Lavergne

Le conseil municipal constate que la maison de Mr Gratias, située en bordure du chemin le Grande, constitue un passage très dangereux pour la circulation : des accidents se sont produits au tournant de la dite maison. Mr Gratias consent à la démolition de sa maison en échange d’indemnités. La municipalité voudrait aussi acquérir l’autre partie de cet immeuble propriété de Mr Viellecazes, pour agrandir la place publique. L’assemblée conclut que ce projet est d’un intérêt capital pour la circulation et l’embellissement du village. Mais la municipalité ne peut s’engager que pour le tiers des travaux. Elle demande donc à l’administration de lui venir en aide.
Le 13 juin 1912, le conseil municipal prie l’État de bien vouloir faire le nécessaire en vue de l’acquisition de cet immeuble. Le 6 novembre 1912, l’autorisation est accordée par le préfet.

Le 29 mai 1907, location du presbytère

Rappel : La séparation de l’Église et de l’État date du 9 décembre 1905.
Sur le plan financier, la loi a deux conséquences majeures :
– Les ministres des différents cultes (évêques, prêtres, pasteurs, rabbins,…) ne sont plus rémunérés par l’État et celui-ci se désintéresse totalement de leur nomination.
– Les biens détenus précédemment par les Églises, deviennent la propriété de l’État, mais celui-ci se réserve le droit de les confier gratuitement aux représentants des Églises, en vue de l’exercice du culte.
Pour les Églises, l’opération va s’avérer plutôt profitable (mais on ne s’en apercevra que bien plus tard). En effet, d’une part, les ministres du culte et en particulier les évêques, vont gagner en indépendance n’étant plus tenus de rendre des comptes à l’administration. D’autre part, les Églises ne vont plus avoir à leur charge l’entretien très coûteux des édifices religieux (cathédrales, églises, temples,…). Elles ne devront plus en assurer que l’entretien courant.

La loi du 2 janvier 1907

Article premier.
L’État, les départements et les communes recouvreront à titre définitif la libre disposition des archevêchés, évêchés, presbytères et séminaires, qui sont leur propriété, lorsque la jouissance n’a pas été réclamée par une association constituée dans l’année qui a suivi la promulgation de la loi du 9 décembre 1905.
Cesseront de même, s’il n’a pas été établi d’associations de cette nature, les indemnités de logement incombant aux communes, à défaut de presbytère (les communes ne possédant pas de presbytère se devaient de loger à leur frais les ministres du culte).
La location des édifices ci-dessus dont les départements ou les communes sont propriétaires devra être approuvée par l’administration préfectorale.

Le village de Lavergne n’ayant pas appliqué la loi de janvier 1907 se voit rappelé à l’ordre par le sous-préfet dès le 1er février. Le conseil municipal décide de se plier à la loi et porte le bail à 10francs.

25 décembre 1908 : éclairage public

Le conseil municipal examine la proposition du préposé de l’électricité (dont le siège de l’usine est à Carennac) qui se propose d’offrir à la commune deux lampes gratuites de la force de 16 bougies en compensation de l’installation de l’éclairage public à Lavergne.
Les élus jugeant de l’opportunité de cette offre « qui serait d’une grande utilité pour l’agglomération du bourg, vu qu’il existe une circulation très active » (nombreux accidents dus à l’obscurité intense qui règne parfois sur la traversée du bourg par la route départementale).
De plus, le conseil municipal juge qu’il serait utile d’achever d’éclairer les principaux points de circulation, qui sont très importants en ajoutant deux autres lampes. Tout ceci est nécessaire au vu des nouveaux modes de locomotion.
Coût de l’éclairage annuel = 50 francs
Coût de la pose = 80 francs
L’électrification de la commune se poursuit dans les années 30.

Le 17 avril 1909 : ligne de tramway

Le conseil municipal étudie une proposition du Comité des tramways départemental de St Céré tendant à l’établissement d’une ligne de tramways de Castelfranc à Latronquière par Cahors, Gramat, St Céré.
Il rejette et ajourne à une époque ultérieure ladite question, ne trouvant pas opportun dans ce moment l’établissement de ce tramway, comme ne le trouvant pas d’utilité pour la commune « attendu qu’il suit un itinéraire sur une route trop étroite, ce qui entravera inévitablement la circulation très dense sur ce parcours. Il deviendrait un danger permanent pour toute espèce de circulation. »

Le 2 août 1913, le Président de la République devrait passer à Lavergne.

Le conseil municipal de Lavergne vote donc des fonds pour la décoration de la traversée du bourg (100francs) à l’occasion de la venue à Saint Céré du président Poincaré prévue pour septembre 1913.
Lors de cette visite, le président s’est rendu à Saint Céré au château de Montal (13 septembre 1913) où il a assisté à une cérémonie au cours de laquelle M.Fenaille, restaurateur du château, en a fait don à l’Etat français.

Le 15 mai 1917 : le marché à Lavergne

Le conseil municipal fixe le marché sur la place publique à côté de l’église. Il a lieu le jeudi de chaque semaine dès 6h du matin. Pendant les trois premières heures, il est réservé aux habitants de Lavergne.

Un poilu, préposé à Lavergne

Le Conseil Municipal nomme Guilhem Léon facteur sur la tournée Gramat-Lavergne-Mayrinhac- Lentour. Il a obtenu la médaille de guerre (14-18) et est mutilé de guerre.

Les femmes dans la 1ère Guerre Mondiale

Le comité d’action agricole et le Conseil Municipal sont chargés de faire des propositions sur les distinctions honorifiques aux femmes des mobilisés qui ont remplacé leur mari dans les travaux agricoles.

Le 02/09/1923, don de la commune

Le gouvernement veut élever un monument à l’honneur du savant Pasteur. Le Conseil Municipal vote une somme de 100 francs.

Le 05/07/1925, installation de l’électricité dans l’église.

En décembre 1928, extension de l’éclairage public

En 1925, les communes de la région veulent électrifier leur territoire. Elles créent un syndicat. C’est l’installation de 6 lampes supplémentaires pour l’éclairage public de Lavergne.

Le 13 juin 1926, L’autobus

Création de la ligne d’autobus Rocamadour-Alvignac-Miers-Padirac-Thégra-Lavergne-Gramat.
« Région complètement défavorisée au point de vue des moyens de locomotion » argument du Conseil Municipal.
Arrivée à Gramat à 8h14
Le soir, départ de Gramat après le train de 17H20, arrivée à Rocamadour pour 20h.

Le 5 juin 1927 : tumulte au conseil

C’est la démission de 9 conseillers municipaux suite à une requête de Mr le curé. Ce dernier demande à utiliser les locaux inoccupés au dessus de la mairie. Il menace de quitter Lavergne. Le conseil refuse car il considère que c’est un local public et indépendant, et démissionne pour demander l’avis aux administrés. Le curé est désavoué suite aux élections.

Le 20 novembre 1927 : arrivée du téléphone à Lavergne

Le Conseil Municipal débat sur le projet d’installation d’une cabine téléphonique.

Le 16 mars 1930, 28 juin 1942 : la commune solidaire

Un don de 200 francs est attribué en 1930 aux départements du Tarn et du Tarn et Garonne « catastrophes qui a semé la ruine et le deuil ».
Un don de 100 francs est accordé en1942 au village de Dormand (Marne) deux fois détruit pendant la guerre.

Le 4 septembre 1939 : la commune doit se préparer à accueillir des réfugiés (circulaire du préfet du 1er septembre 1939).

Il est prévu :
– un comité d’accueil composé de membre du conseil et des villageois.
– la réquisition de logements dans différentes maisons de Lavergne
– la salle de cantine est prévue dans la salle de classe.